produit et réalisé avec
l'aide d'OBORO,
programme du réesidence
Laboratoire nouveaux médias
(Montréal, Québec
Jan 10 - Feb 4, 2005)
www.oboro.net

et avec l'appui du
Conseil des arts et
des lettres du Québec
www.calq.gouv.qc.ca


How I Loved the Broken Things of Rome
"How I Loved the Broken Things of Rome" is a web art project combining historical research, poetics, video and photography collected during an extended stay in Rome. This work reflects upon certain gaps between the fragment and the whole, between the local and the tourist, between what is known of history and what is speculative. Rome is among the largest and oldest continuously occupied archaeological sites in the world. Daily life is complicated, even for the locals. Everything is running late, circuitous, or quasi-rotto. Romanticism and pragmatism must coexist. In my struggles with slang, schedules, and social vagaries, I came to feel that understanding what was happening around me was less a question of acquisition of language, than one of overcoming the dislocation of being a stranger. There were days in Rome that I did not, could not, speak to anyone. Oxford Archaeological Guide and cameras in tow, I tried to capture something of the impossibly elusive and fragmentary nature of language amid Rome‚s broken columns, headless statues and other, often unidentifiable, ruins.

To SVR and Barbarina, le ringrazio molto.

"How I Loved the Broken Things of Rome" est un projet artistique pour Internet qui combine une recherche historique, des poèmes, des images vidéographiques et photographiques réunies lors d’un séjour prolongé à Rome. Cette œuvre se penche sur certaines brèches qui existent entre le fragment et le tout, le local et le touristique, ce qui est connu de l’histoire et ce qui relève de la spéculation. Rome compte parmi les sites archéologiques les plus grands, les plus vieux et les plus fréquentés à travers le monde. La vie quotidienne y est compliquée, même pour les gens de la place. Tout est en retard, indirect ou quasi rotto. Il faut donc que le romantisme et le pragmatisme arrivent à coexister. Dans mes déboires avec l’argot, les horaires et les subtilités de société, j’en suis venue à penser que ce que je vivais avait moins à voir avec l’acquisition d’une langue qu’avec la capacité de surmonter la dislocation que je ressentais comme étangère. Il y eut des journées pendant lesquelles je ne parlais, et ne pouvais parler, à personne. Traînant le Guide archéologique Oxford, ma caméra et mon appareil photo, j’ai essayé de capter quelque chose de l’essence insaisissable, fragmentaire et insurmontable du langage parmi les colonnes brisées, les statues décapitées et autres ruines romaines parfois non indentifiables.

How I Loved the Broken Things of Rome

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